Lundi 27 janvier 2025, démarrage sans problème de notre sortie culturelle bordelaise :
les 24 randonneurs compostent leur billet pour le tram de 13 h 30, départ gare de Blanquefort, arrêt Sainte Croix.
Didier, Eric, Francis et Joëlle M. sont les Guides Organisateurs du jour.
Ils nous amènent au square Don Bedos, espace verdoyant entre l’école des Beaux-Arts, le conservatoire et l’église Sainte-Croix.
Francis nous donne des informations sur la nymphée (grotte avec une fontaine) de Sainte-Croix adossée à un rempart du XIIIe siècle. A sa gauche, Junon, déesse protectrice des femmes, résiste au temps tandis que Terpsichore, muse de la danse, git sur la droite.
Nous rejoignons la place Renaudel pour admirer la façade de l’abbatiale Sainte-Croix et prendre la pose pour une photo de groupe signée Bernard-Marie.
La rue du Portail nous mène à la place Léon Duguit où nous découvrons l’hôtel de la Monnaie et sa porte cochère donnant accès à un jardin privé, édifié de 1755 à 1759 au cours d’une opération d’urbanisme qui a permis l’ouverture de la rue de la Monnaie et la construction de sa Porte. Suite par la rue du Hamel.
Rue du Hamel qui mène à la rue Marbotin où Francis se souvient de la présence d’un escalier métallique qui nous avait permis de marcher sur le jardin des Douves en … 2017. L’entrée est présente mais inaccessible, les remparts du XIVe siècle sont toujours là.
A l’angle de la rue, Joëlle et Denis nous dressent l’historique du marché des Douves. Cette halle de structure métallique avec de grandes baie vitrées a été construite à partir de 1884. Elle accueillait des marchands de volailles, gibiers et poisson. De nos jours, elle est devenu une maison de vie associative.
Nous parcourons les 150 m annoncés pour voir l’extrémité du rempart, à côté du parking d’une école, et puis retour au marché des Capucins.
Nous rejoignons le quartier Saint Michel où la Flèche est toujours en travaux.
Petit pause touristique pour découvrir la basilique et/ou les maisons de la rue des Faures (rue des forgerons).
Joëlle reprend sa casquette de guide dans la rue de la Fusterie (un fustier était un charpentier dans la marine) avant la rue de la Tour-du-Pin présentée comme l’envers des Quais par sa plaque de rue : des façades sévères avec de simples ouvertes, l’opposé des façades du XVIIIe siècle. C’est également le siècle de la Porte de Bourgogne.
Nous entrons dans le quartier médiéval Saint Paul par la rue de la Rousselle quand Paule se rend compte qu’elle a oublié son sac à dos dans le tram. Elle nous quitte en compagnie de Jean-Louis après que Martine ait téléphoné à TBM. Paule a récupéré son sac le lendemain. Ouf !
A la demande de Clara, nous tournons dans l’étroite rue de Muguet où existait une autre spécialité du mois de mai.
Nous rejoignons la rue Teulère, au plus près des remparts du XIIIe siècle, qui nous amène à la très célèbre porte : la Grosse Cloche.
Nous passons rue du Pas Saint Georges devant la maison natale de François Mauriac et rue du Cerf Volant qui met du baume au cœur de Francis avec un retour sur ses années étudiantes, avant d’arriver, avec la pluie, place du Palais.
Après avoir admiré la Porte Cailhau du XVIIIe siècle le groupe se divise :
les uns passent la porte pour rejoindre les quais et le tram,
les autres font demi-tour pour rejoindre la place Camille Jullian, le cours Alsace et Lorraine, la place Pey-Berland et la rue des Frères Bonie.
Francis nous y présente brièvement le fort du Hâ et les remparts du XIVe siècle.
La pluie est de plus en plus forte, nous activons le pas pour rejoindre le tram place des Quinconces.
Merci Denis, Eric, Francis et Joëlle pour l’organisation de cette sortie.
Bernard-Marie et Joëlle P.
Accès à l’article “A la recherche des remparts bordelais” d’avril 2017
MONJARET VANNEAU JOELLE says:
Bravo pour ces commentaires très détaillés et agréables à lire. J’espère que le temps de la prochaine sortie sur Bordeaux sera plus clément tout au long du parcours.