OLF : Parc des Côteaux 2024

Lundi 15 avril :
9 heures, 10 randonneurs se retrouvent terminus “gare de Blanquefort” pour prendre le tram direction “place de la Bourse”. 
9 h 52, embarquement sur un Batcub à “Quinconces” en compagnie de jeunes lycéens italiens jusqu’à “La Cité du vin”. 
10 h 23, débarquement à “Lormont bas” après une croisière sans problème, un marin ayant fait les niveaux en cours de route … fluviale. 

Première montée jusqu’à l’église Saint Martin pour rejoindre la pittoresque rue piétonne du kiosque. Un arrêt s’impose pour regarder le pont d’Aquitaine … et reprendre son souffle.
Nous échangeons quelques mots avec une Lormontaise habitant cette rue depuis plus de 50 ans.  
Les Lormontais suivants, 2 boucs des Pyrénées, ne daignent pas nous regarder.

Nous rejoignons le premier parc de la journée : la parc de l’Ermitage Sainte Catherine.
Nous avançons avec précaution car, malgré des passages entretenus, le sol est très gras. Nous faisons un petit écart pour profiter d’un point de vue sur le pont d’Aquitaine.
Francis nous offre une première tournée de chocolat, très apprécié, mais accroche une racine ! Chute sans gravité mais nous faisons encore plus attention .. à Francis.

Dans le bas du parc, l’ancienne carrière est devenue un plan d’eau aménagé avec le refuge périurbain Nuage et des transats pour la détente. Après un week-end exceptionnellement beau, deux agents municipaux ont du travail pour ramasser les déchets oubliés !
Ce lundi, la tranquillité du site n’est perturbée que par le coassement des grenouilles.

Des aménagements métalliques nous permettent de passer des zones humide. Grâce aux escaliers, nous rejoignions le haut de la falaise équipé de plateformes conçues pour profiter du panorama sur Bordeaux et le pont Chaban. 
A noter que tous les aménagements du Parc des Côteaux sont dus à l’atelier de Graziella Barsacq également paysagiste du parc Majolan. 

Après 1 h 30 de marche et 3 km (on a bien le droit d’observer !), nous arrivons au Parc des Iris avec sa ferme urbaine.
Oreilles vers le bas, ce lapin a l’air bien triste alors que des jardiniers distribuent de la nourriture. 
Pour éviter les rues de contournement du lycée des iris, Denis et Francis ont repéré, près du poney-club, un passage récemment aménagé à travers des sous bois de lauriers. 
Nous débouchons au “Lieu dit”, passons sous les portes Mmm (oui, on va manger) et Zzz (et faire la sieste), œuvres d’art qui jalonnent le tramway. 

Un pont nous permet de passer au dessus des routes pour rejoindre Cenon et le Parc Palmer.
Nous prenons le Chemin des mulets qui se termine par une descente en virages serrés.
Nous faisons une pause pour reprendre des forces avant d’attaquer les escaliers de la résidence Beau Site.
Nous passons par le parc de la clinique château Le Moine et rejoignions le Parc du Cypressat.
Ses murets nous attendent pour pique-niquer.
Il est 13 h 30 et les spécialités charentaises de Joëlle et pâtissières de Denis sont appréciées. 

Découverte de la fontaine du parc pour Chantal avant de continuer notre sentier qui nous permet de découvrir une nouvelle ferme urbaine, grande comme une brouette.
Au bas de la Côte de l’Empereur, Jackie et Cécile s’arrêtent pour prendre le bus direction l’avenue Thiers puis le tram direction Blanquefort.
Notre balade continue sur Floirac avec la montée de la Côte de Caumont.
Nous longeons le domaine de Sybirol avant d’arriver à l’église Saint Vincent. Les bancs de l’esplanade attendent les marcheurs.   

Nouvelle montée entre mur de pierre et rigole pavée avec eau courante avant d’atteindre le parc du Castel où la source est protégée par des grilles.
Nouvel arrêt pour apprécier l’odeur de l’ail des ours. 

Nouvelles montées avec ou sans escalier entre chênes verts, lauriers et arbres de Judée en fleur pour atteindre le Belvédère, structure posée sur la crête calcaire.
Avec sa forme inspirée par un coquillage fossile, il nous permet de dominer le Bas-Floirac avec la salle de spectacle Arkéa Arena et le futur pont Simone Veil.

Enfin un peu de plat avant une nouvelle descente dans le domaine de la Burthe.
Après cette longue période de pluies, le point le plus bas est inondé et nos capitaines de sortie ont un peu de mal pour trouver un gué. Après concertation, nous suivons Chantal sur un “barrage-pont” de branches.
Et c’est parti pour la dernière montée, ressentie longue, avant de rejoindre la ville, ses bruits, la circulation et le tram !

Retour assis jusqu’à Blanquefort, fatigués mais de bonne humeur, après 15,8 km de marche.

Merci à nos capitaines de sortie, Denis et Francis, pour cette belle randonnée dans la nature de la rive droite. 

Trace de la randonnée, avant le repas :