OLF : décembre 2024

Long de 549 mètres, le Pont Simone Veil est constitué de huit rangées de piles et d’un tablier en béton.
Large de 44 m, il permet la circulation automobile sur 2×2 voies et la circulation des bus sur 2×1 voie.
L’espace réservé aux piétons et aux vélos représente 48 % de la surface.
Nous pouvons y marcher en toute sécurité et même prendre la pose pour que Bernard-Marie immortalise la première traversée de l’OLF. 

Après avoir franchi le pont, nous arrivons à Floirac, juste devant l’Arkéa Arena, dans une zone également en cours d’aménagement.
Nous partons vers Bordeaux-Bastide en  partageant avec les vélos la piste cyclable qui longe au plus près la Garonne, occasion d’observer la vie qui y règne à marée basse.  

Nous passons sous la Passerelle Eiffel et le Pont Saint Jean et arrivons au Parc des Angéliques. Alors que des jardiniers sont en plein travail de remise en état après l’évacuation d’un squat,  il est agréable de marcher sous une tonnelle de glycines, dans des allées végétalisées.  

Arrivés au Pont de Pierre, vue l’heure, un groupe de 6 randonneurs mené par Francis rejoint la rive gauche et le tram “Porte de Bourgogne” ou plus si jambes en forme. 

Rive droite, le ciel s’obscurcit, une averse se fait de plus en plus forte.
Nous ne sommes pas les seuls à trouver refuge dans “Le Puits / Bibliothèque sur la Technique” avant de rejoindre la rive gauche par l’élégant Pont Chaban-Delmas.
Ses piliers élancés permettent la montée du tablier pour laisser passer les hauts bateaux.
Le coucher du soleil était visible (par Bernard-Marie) lors de cette traversée.

Nous nous dirigeons vers le magnifique château Lescombes et son parc.
Nous découvrons de beaux arbres ainsi que de curieuses statues de bois même si certaines souffrent du temps qui passe et des intempéries. 

Puis, par un petit sentier, nous rejoignons le Parc du Pinsan et ses sous-bois, longeons des équipements sportifs dont la piscine d’Eysines – Le Haillan.

Nous faisons des rencontres surprises et curieuses comme des statues de bois , une cabane improvisée. 
Au détour du chemin, nous passons près d’une stèle fleurie, souvenir du crash d’un avion qui volait trop bas, dans le brouillard, le 21 décembre 1987.  

Sur le chemin du retour, nous admirons une sauge du Mexique et ses fleurs bleues. Dans le jardin voisin, un arbre à tronc lisse et branches tortueuses étonne certains par sa forme : un lagerstremia appelé également lilas des Indes.
Le Mexique, les Indes, quel voyage !
Alors que nous sommes de retour après avoir parcouru … 7 km.

Passage obligé dans les vignes et sous-bois, dans le vignoble du Château du Tertre en période de taille.  

Petite halte désaltérante et réparatrice avec les financiers de Denis et les gâteaux à la cannelle de Dominique.

Passage aux abords du Château Angludet avant de rejoindre le parking, sans oublier le choix de Chantal pour un pin aux cônes particuliers et étranges.

La randonnée a duré environ 2h15 et a ravi l’ensemble des participants sous un ciel bleu d’azur et sous le regard bien veillant du soleil hivernal.
Bernard-Marie