Rendez-vous sur les quais de Langoiran pour les 27 randonneurs partis de Caychac en covoiturage en ce lundi 16 mai annoncé chaud.
Avant de commencer la marche, Denis, notre capitaine de sortie, nous présente le village de son enfance.
Créé sur la rive droite de la Garonne à l’époque romaine, le nom de Langoiran lui est donné à la révolution.
Au XVIII -ème siècle, c’était un port de pêche sur le fleuve et au carrelet (alose, lamproie, ..) et LE port de commerce permettant le transport des marchandises de l’Entre-deux-Mers vers Bordeaux.
Les pécheurs habitaient des maisons en pierre sur les quais tandis que des propriétés viticoles, maisons bourgeoises et chartreuses pour notables bordelais formaient des hameaux.
Notre randonnée commence dans le Bas Langoiran, par le chemin longeant le Grand Estey.
La marée est basse : Denis nous précise que le mascaret vient jusqu’au pont de Langoiran.
Le soleil est déjà haut.
Nous quittons la ville par une impasse :
nous nous désaltérons à l’ombre tandis que Denis négocie au téléphone notre passage sur les terres du château Peyruche, passage refusé suite au repérage de la rando.
Nouveau veto : nous allons monter sur le coteau en découvrant un chemin à priori peu fréquenté passant à travers bois mais présent sur le GPS.
Nous longeons cependant un peu le vignoble avant de repartir dans le bois avec l’aide de Christian car il y a du dénivelé et le sol est humide suite à l’orage de la nuit précédente.
Belle vue sur l’Entre-deux-Mers à la sortie du bois.
Nous découvrons les maisons de caractère du Haut Langoiran et, surprise, la maison d’enfance de Claire, l’autre locale.
Halte appréciée sur la place de l’église Saint-Pierre-és-Liens.
Nous reprenons notre marche sur le haut du coteau avec vues sur la Garonne maintenant.
Passage délicat au coin d’une vigne avec fort dénivelé et fossé. Ces messieurs forment une chaîne humaine pour éviter la case cimetière de l’autre côté de la route.
Nous descendons sur Langoiran par un chemin sinueux, un peu glissant, à travers bois.
Nous traversons la route de Cadillac pour longer la Garonne sur le chemin piéton aménagé et passons sous le pont Eiffel. Erreur !
Denis nous l’a précisé : Eiffel n’y est pour rien. Pont construit par Fives Lille, disciple de Gustave, qu’en même, et achevé en 1881.
Nous terminons notre randonnée par un passage en ville et la découverte d’une nouvelle impasse.
Il est temps de manger. Après avoir récupéré nos sacs dans les voitures, nous empruntons une passerelle au dessus du Grand Estey pour rejoindre l’aire de pique-nique ombragée du Tourne.
Pas le temps de digérer. Denis a programmé la visite du château médiéval vers 14 h.
Nous allons en voiture jusqu’au quartier “le pied du château” mais, sous l’effet de la fatigue et du soleil, la troupe s’étire pour monter jusqu’au château. Nous serons en retard.
C’est à l’ombre que nous attendons l’arrivée de notre guide, le frère du propriétaire, et écoutons sa présentation.
Nous entrons dans ce château construit au XIII -ème siècle par la famille d’Escossan, vassale du Duc d’Aquitaine qui est également roi d’Angleterre.
Ses propriétaires eurent un important rôle juridique.
Il fut détruit en 1650 pendant La Fronde, puis abandonné.
Nous accédons à la haute cour.
A l’intérieur de la chapelle, des randonneurs écoutent les explications du guide avec attention tandis que la tension baisse à l’extérieur.
Le château est classé monument historique depuis le 19 mai 1892 ce qui lui permet d’obtenir des aides de l’Etat et autres collectivités.
Le 26 août 1945 , un officier SS y signe avec la Résistance la reddition de Bordeaux.
En 1972, le nouveau propriétaire débute la restauration du château, aidé par l’association Les Amis du Château. Il y a encore de quoi faire dans le donjon !
Nous retournons sur Langoiran en cherchant toujours l’ombre et la fraicheur comme à ce lavoir.
Arrivée à Caychac à 17 h.
Merci Denis pour l’organisation de cette journée qui nous a permis de découvrir Langoiran
comme Louis Napoléon Bonaparte le fit le 12 octobre 1852,
comme le préfet Delaunay et le général De Gaulle dont tu as serré la main le 25 avril 1961.
Merci pour tes souvenirs d’école avec Alain Giresse.
Merci à Myriam pour sa participation à cette journée.
Merci à Jean-Marc pour ses photos.
rouanet says:
Merci pour ce super reportage autour de la rando à Langoiran il y a d’autres circuits dans les environs que je vous ferai découvrir à bientôt sur les chemins DENIS
jean chevallot says:
C’est surtout toi qu’il faut remercier. Ce fut une ballade magnifique dans ton village natal . A bientôt Denis .Francis .