OLF : la boucle des pins

Lundi 24 février 2025, nous avons covoituré du parking de Caychac à celui de la mairie du Pian, lieu de départ de notre randonnée : la boucle des pins.

Nous étions 27 personnes à nous élancer dans cette boucle en sortant du bourg pour traverser la Jalle de Ludon.

Nous longeons en partie le plan d’eau de la lande de Jousta avant de rentrer dans la forêt, encore très humide des pluies des derniers jours, rendant notre progression difficile par endroit. Nous découvrons différentes essences d’arbres, du pin au chêne en passant par les merisiers et autres frênes. C’est la loi de 1857, sous Napoléon III, qui a obligé les communes à ensemencer en pins leurs parcelles. Nous rencontrons des primevères toute en fleurs.

Des primevères, des ajoncs en fleurs, des champignons sur les arbres, des gentils accompagnateurs aidant les plus en difficulté, jouant aux équilibristes sur des rondins (Chantal et Denis), protégeant en retenant des arbres qui tendent à tomber (merci Denis).

Nous sortons de la forêt de pins ornée de fougères et de bruyères pour passer dans les vignes du Château de Malleret.
A l’origine, Monsieur de Malleret, écuyer du roi, édifia une modeste métairie. Ensuite, un dénommé de Basterot fit construire un petit château style Louis XV. Aujourd’hui, le domaine appartient à la famille Oberkampf.
Rencontre avec des poules d’eau, Francis retrouve son siège pour quelques minutes de repos, Denis retrouve ses repères laissés lors d’une reconnaissance.

Nous observons également une ancienne cabane en pierre sur la propriété de l’ermitage Lamourous. Elle fut utilisée comme abri par les personnes travaillant dans les vignes. La légende raconte que Mlle Marie Thérèse de Lamourous, propriétaire du domaine, alla y prier, à la demande des paysans locaux, pour éloigner un fort orage… Et l’orage s’éloigna …

Nous nous dirigeons ensuite vers l’Eglise Saint-Seurin du Pian Médoc datant du XII^ème siècle. A cette époque, les églises étaient construites au cœur des villages pour que les habitants puissent s’y rendre aisément. Pourquoi le village a-t-il disparu ? Epidémie, invasion …

De nouveau, nous traversons les vignes du Château de Malleret où des ouvriers procèdent à la taille des sarments. Le château a dû arracher des plans de vignes et a planté à la place des oliviers.

Sur notre chemin, nous passons à côté de chênes lièges majestueux de par leur hauteur, robustes de par leur diamètre et à l’écorce burinée et ridée rappelant leur grand âge, au moins une centaine d’années ! L’écorce servait à la fabrication des bouchons de bouteilles.

Le temps change soudainement, le soleil timide s’est caché derrière un ciel nuageux et incertain.

Notre groupe se divise en deux avec ceux préférant une distance de 8 km (12 personnes) sous la conduite de Francis et les autres (15 personnes) pour parcourir les 11 km.

Nous empruntons une piste entretenue par la DFCI (Défense de la Forêt Contre les Incendies) bordée de chaque côté par des ajoncs en fleur.
Longue ligne droite bien dégagée permettant la marche sans difficulté.

Et ainsi, nous sommes revenus à notre point de départ. Il était temps car la pluie nous a accompagnés sur les derniers kilomètres.

Environ 11km et près de 3h de randonnée.