Covoiturage pour faire les 60 km qui nous séparent du port de Barsac, point de départ de la randonnée repérée par Annie, la locale, et Marie-Ange.
Chacun s’équipe : chaussures, coupe-vent, parapluie, bâton mais liane pour Joseph.
Nous remontons les berges de la Garonne et du Ciron, longeons un peu la route que nous traversons par un tunnel débouchant sur une zone humide avec iris sauvages. A l’entrée du sous-bois, Paule nous prouve que la zone est bien humide et nous aide à ne pas reproduire sa glissade.
Nous continuons notre progression dans un écrin de verdure où chênes et aulnes referment leur voûte au-dessus du Ciron. Nous arrivons dans une clairière avec plage. Oui, oui, il y a bien du sable. Pas le temps d’enfiler les maillots car une averse nous surprend ! Vite, les vêtements de pluie et un arbre pour faire une pause.
Nous reprenons notre marche à travers les peupliers et orties jusqu’à un petit pont qui enjambe le Ciron et nous fait découvrir un nouveau paysage : le vignoble.
Vastes horizons lumineux ponctués d’habitations et de pittoresques murs de clôture en moellons calcaire.
Nouvelle averse : pas de panique, on aperçoit une remise agricole.
Tant qu’à faire une pause, autant découvrir une spécialité locale. Merci Annie. Faites sauter les bouchons.
Autant pique-niquer : repas convivial, cake salée d’Anne, cake aux fruits et 4 épices de Maryse, boissons froides et chaudes de Francis et Jean-Louis, bonne humeur de tous et retour du soleil.
Oui mais il faut repartir ! Les vignes longent l’autoroute et arrivent à la voie romaine Galien. Le choc des cultures. Les irréductibles Gaulois se concertent et résistent toujours à l’envahisseur :
nous continuons par le chemin de terre en bordure de forêt.
Obstacle : un arbre est tombé sur le chemin, il y a 30 minutes d’après le propriétaire. Nous avons bien fait de prendre notre temps au pique-nique !
Revoilà la voie ferrée et Barsac où commencent les premiers étirements. La Garonne n’est pas sortie de son lit: nous pouvons continuer le circuit dans la plaine, longer la berge et rejoindre le port pour une dernière série d’étirements et … terminer les cakes de Maryse.
Retour à Caychac à 18 h : le bouchon de la rocade n’a pas sauté. Merci les chauffeurs.
18,7 km en 5 h soit 3,7 km/h avec 1 h d’arrêt pour 15 randonneurs (données fournis par Jean-Louis et le GPS).